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Moi, Jeune Critique de Cinéma, au Lycée Le Verger
28 avril 2012

CERTAINS L'AIMENT CHAUD : un film inscrit dans la tradition des comédies ?

 

Certains l'aiment Chaud est un film Américain, réalisé par Billy Wilder sorti en 1959 ayant pour acteurs principaux Marylin Monroe (Sugar), Tony Curtis (Joe/ Joséphine) et Jack Lemmon (Jerry/Daphné). Ce film raconte l'histoire de deux musiciens (Joe et Jerry) embarqués involontairement dans un règlement de compte entre gangsters. Pour les fuir, ils se travestissent en musiciennes (Joséphine et Daphné) et entrent dans un orchestre féminin où ils tombent alors amoureux de Sugar.

 

 

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Certains l'aiment Chaud  est une comédie subversive qui emprunte à plusieurs genres ou sous-genres de l’histoire de la comédie.

 

 

 

Tout d'abord, le burlesque, car nous avons affaire à deux musiciens qui, ayant juste étés témoins d'un assassinat commis par des truands, se mettent à les fuir en se travestissant en femme pour entrer dans un orchestre féminin ce qui crée un univers complètement absurde et irrationnel au fur et à mesure de l’intrigue.

 

 

 

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Puis la parodie : nous constatons par exemple que le personnage Jerry ( Daphné) aime beaucoup les femmes au début du film (il les compare à des « gâteaux »), mais, change complètement de caractère lorsqu'il se travestit en femme, si bien que c'est lui qui choisit son nom féminin (qui n'a aucun rapport avec son nom original, alors que c'est le contraire de ce qu'a fait, par commodité, Joe/Joséphine). Il a un comportement qui devient vraiment très féminin : il/elle prend plaisir à s'habiller en fille et à séduire Osgood le vieux milliardaire lors de la scène du bal. Billy Wilder nous fait une parodie de l'homme machiste américain, ici qui adopte un comportement féminin et se met à devenir une « vraie femme ».

 

 

 

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Ensuite, la Screwball Comedy (qui est un sous genre de la comédie) est présente en permanence dans ce film, car, nous avons des dialogues très vifs, avec des sous-entendu (ici souvent sexuels) ainsi que des doubles sens. Par exemple, le dialogue final entre Osgood et Daphné (Jerry). Lorsque Daphné lui révèle que c'est en vérité un homme et qu'il ne peut pas se marier avec lui et Osgood qui rétorque le célèbre « Nobody is perfect » qui laisse une touche finale vraiment comique à ce film.

 

 

 

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Pour finir, le mensonge et le travestissement sont ici des armes du rire essentielles dans   Certains l'aiment Chaud  , beaucoup de personnages se déguisent en ce qu'ils ne sont pas dans la réalité, comme par exemple les croque-morts au commencement du film qui sont en réalité des trafiquants  qui transportent du vin en le dissimulant dans un cercueil (car l’alcool à ce moment-là était interdit : le film se passe au début à Chicago en 1929 lors de la prohibition, la vente d'alcool, le transport, la fabrication sont alors strictement interdits). Puis, nous avons les deux hommes qui se sont infiltrés dans cet orchestre féminin, ce qui amène le mensonge, permanent dans le film et ressort comique en connivence avec le spectateur.

 

 


 

 

 Parodie, burlesque, screwball comedy : Billy Wilder emprunte avec talent le savoir-faire de ses prédécesseurs pour réaliser un film original et très personnel.

 

 

 

Laëtitia ASSERPE







 

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